Quatre auteurs différents, de la prose et des vers, en français, et en anglais, nous avons le plaisir aujourd’hui de commencer le cycle poétique de «Création Originale».
Merci à RC et son univers douloureux, à L. et son regard sur la modernité, à Pierre Blasko et son évocation de Sur la route, et enfin à Maxim M Blondovski dont l’inspiration est tirée ici d’une réalité particulière. Les toilettes volantes désignent en effet des sacs plastiques utilisés pour y déféquer, puis jetés dans les rues, et qui abondent dans les bidonvilles.
Et les barres d’aciers s’enchevêtrent et empiètent
Une nuit salie par l’ombre jaune des lumières
Sur ce sable infrarouge hanté de réverbères
Où un cri musical rend mes pensées muettes
Partout l’écume nocturne s’agite dans la mer morte
L’appel seigneurial drapé d’un air boueux
S’évanouit dans le marasme sinueux
La tentation lunaire n’est rien pour la cohorte
J’exerce mon corps usé et mon âme d’orfèvre
En rejetant, Miller ! Toutes ces saouleries mièvres
Je suis celui qui trime au milieu des ivrognes
Pourtant ! Ma poigne d’acier, à la première douleur
Comme un flambeau usé en mon sein se renfrogne
Au fond moi je n’ai rien et tout comme eux j’ai peur
Un Commentaire
Dommage, les vers de RC sont boiteux…