Otop est un court-métrage réalisé en stop-motion, qui repose sur une idée tout simple, mais terriblement originale. Celle de mettre en relation deux mondes a priori fondamentalement dissociés, et de construire une histoire sur ce présupposé imaginaire.

Otop, c’est donc le récit d’une petite idée, le genre qui germe lorsque l’on rêvasse : que se passerait-il si les dessins pouvaient prendre vie, bouger, et interagir avec le monde des humains ?

Ici, nous voilà donc embarqués aux côtés d’Otop, un éléphant graffiti, aimant brouter l’herbe de nos terrains vagues, mais pourchassé par un humain affamé. S’engage alors une folle course-poursuite, faisant fi de toutes nos connaissances en physique, dont nous sommes les spectateurs médusés et amusés.

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Ce court-métrage, ravissement pour les yeux, est un peu comme les albums de notre enfance : coloré, vif et animé, il nous raconte une jolie histoire légèrement manichéenne mais qui parvient tout de même à nous faire réfléchir. Otop nous invite à regarder notre environnement différemment, peut-être de façon plus enfantine, en tout cas avec plus d’imagination, nous laissant croire encore un peu que tout est possible. Otop, c’est l’idée qu’il y a d’autres liens à tisser avec le monde nous entourant, que différents supports peuvent se confondre, s’émuler.

Après avoir vu ce court-métrage, peut-être chercherez-vous donc dans Paris là où Otop est passé. Nous, on a aperçu sa trace sur une camionnette blanche, vers Jaurès. Affaire à suivre…

Emmanuelle Emmel

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