Tout Roy Lichtenstein est là : l’inscription dans l’histoire de l’art (mise en abyme traditionnelle de la main tenant le pinceau ; référence à l’action painting façon Pollock, où la toile doit conserver la trace du geste de peindre), mais au second degré. Car ce qu’il y a sur la toile, ce ne sont pas des coups de brosse, c’est une représentation figurative des coups de pinceau de l’art abstrait… traités façon B.D. Paradoxes en cascade résumés par l’artiste : « Entre mes doigts, le coup de pinceau devient la représentation de ce grand geste. Il y a ainsi une contradiction frappante entre ce que je dépeins et comment je le dépeins ». Jusqu’au 4 novembre au centre Pompidou.